Introduction :
Le temps passe et il faut bien l'avouer, mon domaine de prédilection reste la sous-exposition et les ambiances de faible éclairage. J'aime ressortir des sujets d'un environnement assombri par des réglages manuels. Ceci afin de les ré-interpréter, de les sortir de leur environnement direct, pour offrir une nouvelle lecture - libre - à tout observateur.
Ces images peuvent être difficiles ou longues à lire, les détails se cachant parfois dans les niveaux de gris, dépendant de plus, du réglage propre à chaque écran... Quoi qu'il en soit, si tous les sujets photographiques m'attirent, par curiosité, par envie de progresser, ma voie actuelle reste les jeux d'ombre et de lumière dans des conditions difficiles ou techniques.
Cela n'enlève en rien le droit de regard de tout observateur, photographe et non photographe!!! Si à l'observation de mes images, vous y trouvez votre interprétation, votre histoire, alors ces images sont pour moi réussies!
Caractéristiques :
Nikon D7200 ; objectif 24mm f/1,4 ; ISO 2000 ; f/3,5 ; 1/100s
Je n'aime pas monter dans les ISO mais dans cette exposition aux éclairages intimistes, je n'avais d'autres choix pour éviter les flous de prise de vue à main levée.
Cadrage :
Pour ces quatre photos je souhaitais un cadrage classique respectant la règle des tiers.
Je voulais donner vie aux regards de ces masques au point d'oublier qu'il ne s'agissait que de masques exposés dans des vitrines.
Traitement :
Pour obtenir un rendu plus proche de mon interprétation, j'ai joué sur les curseurs "ombre" et "noir" afin d'en accentuer l'influence en les réduisant. Puis j'ai rehaussé les "blancs" en atténuant parfois les "hautes lumières".
Ces réglages affinant l'impression recherchée, mais ne trichant pas sur la prise de vue initiale.
Histoire :
L'exposition "YokaiShima" du Musée des Confluences à Lyon avait tout pour m'intéresser. L'esthétisme, l'histoire et la culture japonaise font partie de mes sujets d'étude préférés, et pas uniquement photographique, loin de là.
J'était équipé de mon reflex pour tenter d'en ressortir avec des images fortes, sorties de leur contexte par le biais d'une interprétation toute personnelle.
Ces masques ont donc été photographiés en sous exposition pour mettre en abîme tout le reste (vitrines, visiteurs, reflets...). Je voulais donner vie à ces masques en les isolants et leur conférer quelque chose de fantomatique, comme si chaque masque apparaissant, précédait un corps, un individu sortant des ténèbres.
Série entière à retrouver ici : Lyon
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